Google penche pour le mobile

Smartphone et ordinateur Suite logique à la création de son label « mobile friendly » en novembre dernier, Google privilégie depuis avril 2015 les sites optimisés pour petit écran dans les résultats de recherche sur téléphone mobile. Cette démarche fait écho à l’explosion de l’usage ses smartphones. Pour savoir si votre site est “mobile friendly”, vous pouvez le tester avec l’outil dédié de Google.
Il existe trois technologies « mobile frendly » :

Responsive design : utilisation d’un code unique qui adapte le site en fonction du support (ordinateur ou smartphone par exemple). Cette adaptation permet d’avoir une seule URL pour un article par exemple, mais peut influer négativement sur les temps de chargement.

Dynamic Serving : utilisation du même URL quel que soit l’appareil utilisé, mais génère une version distincte du code HTML pour les différents types d’appareils selon les informations dont dispose le serveur au sujet du navigateur.

URLs distinctes : affichage d’un code distinct sur chaque appareil et sur des URLs distinctes. Cette configuration essaie de détecter l’appareil de l’internaute, puis le redirige vers la page appropriée. C’est en gros un site mobile dédié (m.exemple.com vs http://www.exemple.com)

Tout sur le web en 2014

Info internet 2014 We Are Social Singapore a cumulé des statistiques sur l’utilisation d’internet et des réseaux dans le monde. Si les Nations Unies prévoyaient 2.7 milliards d’internautes en 2014, les sources de We Are Social font état de 2.4 milliards de personnes connectées à internet.

Le taux de pénétration global d’internet est de 35 % et celui des réseaux sociaux est de 26 %. L’Europe de l’Ouest représente actuellement 13 % de la population d’internaute mondiale et 10 % des utilisateurs des réseaux sociaux. Le taux de pénétration d’internet y est le plus élevé (78 %), après celui des Etats-Unis. Le taux de pénétration des réseaux sociaux dans la région est de 44 %, ce qui est également moins élevé qu’aux Etats-Unis. En France, on compterait actuellement 54 millions d’internautes, soit un taux de pénétration de 83 %. Et 28 millions de français sont actifs sur Facebook.

Après Facebook et ses 1.184 milliards utilisateurs actifs, on trouve différentes plateformes comme la messagerie chinoise QQ qui en compte 816 millions, suivi de QZONE, avec 632 millions d’utilisateurs et WhatsApp (400 millions d’utilisateurs actifs).

SEO : pour une optimisation pertinente et économe en énergie

Apparaître sur la première page lors d’une recherche par exemple sur Google amène un volume important de trafic. Deux tiers environ d’utilisateurs cliquent sur un des résultats de la première page et la quasi-totalité ne regardent pas au-delà de la troisième page. Le Search Engine Marketing (SEO) ou l’optimisation pour les moteurs de recherche est incontournable pour augmenter la visibilité d’un site internet.

Optimiser la pertinence

Parmi, les méthodes utilisées, on peut citer l’optimisation d’un site internet pour des mots clés, l’achat de liens commerciaux, la qualité du contenu ou encore des liens ou URL des pages de site web,  les balises meta (ou meta tags en anglais).

Google estime que 400 millisecondes, soit le temps de deux clignements d’œil, représentent 8 000 000 de recherches en moins sur son site (sur un total de 3 milliards par mois). Le but d’un moteur de recherche doit fournir la requête la plus pertinente à l’utilisateur. Les algorithmes de classement des moteurs sont donc constamment modifiés.

Optimisation du chargement du site ou du blog

L’optimisation sur les moteurs de recherche passe également par l’optimisation du site internet. La règle des 2 secondes peut être appliquée pour une minorité d’internautes. 10% et respectivement 15% passent à autre chose lorsque l’attente est d’environ 1 seconde ou 2 secondes. Selon l’étude menée par KISSmetrics aux Etats-Unis, 2 e-consommateurs sur 5 abandonnent un site qui met plus de 3 secondes à charger et environ 1 sur 2 considère 2 secondes comme acceptable.

Pour un site globalisant 5000 visites en moyenne par mois, c’est au moins 1000 visiteurs qui n’apporteront pas un commentaire, un backlink ou un tweet.  Une perte qui va pénaliser le ranking tant recherché pour la promotion d’un site. Cela est d’autant plus dommageable que les moteurs de recherche et particulièrement Google Autre accorde une préférence dans les dernières évolutions de son algorithme aux sites performants.

Alléger les données économie d’énergie

Un site Internet est souvent ralenti par des données inutiles. Dans une enquête menée par GTmetrix sur les 995 sites à plus fort trafic au monde en 2010, il est apparu que 23 pétaoctets de données sans valeur étaient téléchargées chaque mois, soit 619 ans de téléchargement pour une personne équipée d’une ligne DSL.

Un poste de travail standard consommant en moyenne 100 Watts heure, les calculs montrent que  619 ans de consommation électrique d’un ordinateur équivaut à environ 242 GigaWatts heure, soit la consommation de près de 89 000 foyers en France.

Droit d’auteur et droit patrimonial

Tour Eiffel

@agnès gorczyca

Peu importe leur nature privée ou publique, les constructions et éléments architecturaux originaux peuvent être protégés par le droit d’auteur.

Protection des constructions…et des éléments originaux

Pour en reproduire l’image, une demande d’autorisation de reproduction doit être transmise à son créateur (architecte, paysagiste, artiste, maître verrier, ferronnier d’art…) ou à ses ayants droits si l’auteur est mort il y a moins de soixante ans (des prolongations de durée sont possibles pour temps de guerre). Concernant les éléments architecturaux, l’exemple de la tour Eiffel est célèbre. Construite en 1889, la construction relève désormais du domaine public mais ce n’est pas le cas pour l’éclairage nocturne crée en 1985 ; il est considéré comme une œuvre d’art protégée par droit d’auteur.

1 % artistique

Pour toute construction, extension, rénovation financée par les pouvoirs publics, 1% du  budget est consacré à la commande d’une œuvre d’art (fresque, jardin paysager, installation vidéo…).  L’œuvre est protégée par droit d’auteur et l’autorisation est à adresser à l’auteur ou à ses ayants droits

Théorie de « l’accessoire »

Suite à une bataille judiciaire opposant l’architecte Christian Drevet et l’artiste Daniel Buren à quatre éditeurs de cartes postales de la place des Terreaux à Lyon, les juges ont considéré leurs œuvres (jets d’eau et éclairage) étaient fondues, « intriquées » dans la place. De plus, ils ont considéré que l’œuvre ne constituait qu’un simple élément de la place et donc sa représentation n’était « qu’accessoire au sujet traité » ( Cour de cassation, 15 mars 2005).

Figures de style, une réinvention infinie du langage

Mur des mots de l'artiste Ben (Blois)

Mur des mots à Blois – Ben

Dans Exercices de style, Raymond Queneau part d’une situation pour la décliner de cent façons différentes et démontre combien la forme choisie a un impact sur la perception et donc l’interprétation qu’en fera le lecteur. La figure de style y est utilisée comme un indice pour faire réagir le lecteur, le plus souvent en jouant sur la connotation des mots, le détournement ou le renforcement de la syntaxe. Ce n’est pas une science exacte ; la signification d’une figure de style est variable selon chaque texte (poème, discours, slogan…). La figure de style est donc  un procédé par lequel on agit sur la langue, en mettant en évidence ses particularités, en accentuant son efficacité ou en bouleversant son usage courant. Depuis Aristote à nos jours, elle est donc source de réinvention du langage humain et source inépuisable pour les responsables  de communication et les publicitaires. On peut citer, le calembour « il n’y a que Maille qui m’aille » ou encore le célèbre slogan « du pain, du vin, du Boursin ». Cette rime à l’intérieur d’une même phrase est une figure  appelée homotéleute.

Découvrez les figures de style classées en quatre catégories : figures de mots, figures de sens, figures de construction et enfin figures de pensée.

ESS : naissance officielle d’un nouveau secteur économique

essDepuis mercredi, l’économie sociale et solidaire (ESS) est considérée comme un secteur économique à part entière. Les organisations de ce secteur – que sont les mutuelles, associations, scop, fondations et coopératives – vont être répertoriés par l’Insee et faire l’objet d’indicateurs économiques.

L’ESS (économie sociale et solidaire) pèse déjà 2,4 millions de salariés, soit un emploi privé sur huit en France. Et ce nouveau secteur affiche une croissance  de 23% sur les dix dernières années contre 7% en moyenne pour les autres activités économiques.

Cette reconnaissance officielle va permettre  aux entrepreneurs du secteur de demander des financements auprès de la BPI (banque publique d’investissement) dont les portes leur étaient closes jusqu’à présent. Cette structure publique se verra dotée des 500 millions spécialement dédiés à ces entrepreneurs.

Une autre mesure annoncée concerne plus spécialement les Scop (Sociétés coopératives et participatives). Pour faciliter leur création via une reprise d’entreprise par ses salariés, le nouveau dispositif doit leur permettre de rester minoritaires dans leur coopérative durant sept ans, le temps de trouver les fonds nécessaires à une reprise total. Durant cette période, ils bénéficieront également d’allègements fiscaux. Enfin, tout projet de cession d’entreprise doit être annoncé au moins deux mois à l’avance aux salariés, pour leur laisser le temps d’organiser un éventuel rachat. L’ensemble de ce dispositif sera examiné par les assemblées à la rentrée.

Lobbying : continuer à susciter l’intérêt

assemblée nationale En novembre 2012, les brasseurs avaient mené une fronde contre la hausse de la taxe sur les bières. Acteurs et chefs étoilés avaient été mis à contribution, mais en vain.  Quelque mois plus tard, la marque Kronenbourg vient de mener auprès des parlementaires une campagne de lobbying. Dans une déclaration au Lab d’Europe 1, Jean-Pierre Decool, Député Nord,  apparenté UMP  déclare s’être  «  réjouit que Kronenbourg fasse du lobbying. Ca a manqué. »  Cette déclaration fait la suite à la campagne  du brasseur français pour vanter le made in France de la bière hexagonale. Le député a d’ailleurs informé qu’il devient président d’un groupe d’études portant sur la filière brassicole agrée par le Bureau de l’Assemblée nationale. Cette campagne de lobbying qui s’est déroulée sur quinze jours ; deux courriers ont été envoyés aux parlementaires fin juin et début juillet, l’un rappelant l’engagement du brasseur par rapport à la consommation responsable, l’autre axé sur le label origine France.

Une initiative qui démontre l’intérêt d’une action individuelle et passive (c’est à dire intervenant bien après que la décision de la hausse de la taxe ait été entérinée) et qui fait suite à une action collective.

Communication d’influence, miroir aux allouettes ?

facettesLa communication d’influence met en œuvre un ensemble de moyens et d’actions qui vise à convaincre ou à dissuader,  les décideurs et leaders d’opinion dont les choix et les prises de positions constituent un enjeu majeur pour l’entreprise, l’organisme public, l’ONG ou encore l’association.  Elle agit alors sur l’opinion publique comme levier pour influencer les choix politiques. La communication d’influence permet également aux décideurs politiques de créer dans l’opinion publique un climat favorable à certaines décisions.

Un peu d’histoire

Dès l’Antiquité, les principes de la communication d’influence furent théorisés par les Grecs, avec l’invention de la rhétorique. Au Ve siècle av. J.-C., Platon (Gorgias) et d’Aristote (Poétique et Rhétorique) s’y intéressèrent. Quelques siècles plus tard, le Pape Grégoire XV  va créer la Congrégation de Propaganda Fide est créée en 1622 .

En 1958, Chaïm Perlman publie le traité de l’argumentation où il précise les frontières d’une rhétorique concentrée sur la persuasion plutôt que sur la stylistique. Il renoue avec la rhétorique aristotélicienne et propose de lui rendre sa légitimité philosophique en passant outre la condamnation de Platon qui associait l’art de persuader à la sophistique et à la manipulation. La rhétorique est l’instrument indispensable de toute pensée qui ne se réduit pas à un simple calcul. Toute délibération, toute discussion, toute controverse, toute présentation d’idées nouvelles qui fait appel a la raison, est obligée d’y recourir.

Toulmin, auteur de The uses of Argument, s’inscrit  dans la philosophie anglo-saxonne du positivisme logique. Il préconise une transformation de la logique pour la faire passer d’une science formelle à une science pratique. Le « modèle d’argumentation » de Toulmin est constitué ainsi d’un diagramme contenant six composants corrélatifs utilisés pour les arguments d’analyse. Son travail a été influent, particulièrement dans le champ de la rhétorique et de la communication, et dans la science informatique.

Enfin,  Charles Hamblin dans Fallacies considère que l’argumentation n’est plus tant une affaire de vérité ou d’adhésion mais plutôt de croyance. Cette réflexion va dans la continuité du courant de recherche des années soixante-dix sur les « fallaces »  : arguments non valides sur le fond, mais dont les apparences le sont. La distinction entre le vrai et le crédible fait le lit de la rumeur. Ce qui est diffusé rejoint nos certitudes que nous colportons à notre tour, en nous nous l’attribuant.

Rumeur et syndrome de l’éolien

Le syndrome de l’éolien en est la parfaite illustration. Ainsi, dans une étude parue dans parue dans la revue Health Psychology, il est relaté une expérience menée auprès de soixante participants  sur  les effets nocebo,c ‘est à dire des symptômes néfastes provoqués par des informations négatives. Les participants ont  été exposé à des séances d’écoute de dix minutes d’infrasons (vibrations de faibles fréquences inaudibles par l’homme) et à de faux infrasons (autrement dit, au silence). Avant ces séances d’écoute, la moitié du groupe avaient visionné des interviews de riverains de parcs éoliens qui racontaient les problèmes qu’ils attribuaient aux sons générés par les pales rotatives.  Puis, les chercheurs ont procédé à des tests pour mesurer l’anxiété des membres de ce même groupe; face au silence comme aux infrasons, les personnes les plus anxieuses ont évoqué les mêmes symptômes.

Et la  communication d’influence, aujourd’hui ?

Les ONG et les associations ont particulièrement développé à partir des années soixante-dix des dispositifs de communication d’influence (Amnesty international, Greenpeace, associations de patients…). La force militante, soutenue par des méthodes professionnelles ont pesé et pèsent ainsi sur les décisions de gouvernements et d’entreprises.

Qu’en est-il des administrations et des entreprises ? Face à la multiplicité des écrans, des messages, des « fallaces », la communication d’influence est pour ces acteurs une réponse préventive et défensive pour convaincre l’opinion publique. Le bouleversement des moyens de communication modifie les processus de décision publique, de plus en plus soumis aux courants d’opinion, stimulés par des influenceurs (ONG, lobbies, think-tanks, personnalités, experts, journalistes, blogeurs…). Plutôt que des dogmes, l’enjeu de faire valoir les priorités d’une organisation pour créer un contexte législatif et réglementaire favorable ou faire accepter des décisions politiques par l’opinion publique.

Loin d’être un miroir aux alouettes, la communication d’influence reflète  l’écosystème, l’identité et amplifie les valeurs, les priorités d’une entreprise, d’une association ou de l’État ou encore de collectivités locales auprès d’un large public.  Et à ce jeu-là, les acteurs publics, les organisations professionnelles, les associations tirent leur épingle. Dans leur enquête sur la typologie des personnes auditionnées à l’Assemblée nationale,  Transparence International France et Regards Citoyens constatent ainsi que 48 % les acteurs publics sont entendus, 21% sont des organisations représentatives, 20 % des entreprises privées et publiques, 11,6 % des élus et 1 % des lobbyistes, think tank…

Le rôle du consultant influence

Le consultant influence  croise de nombreuses compétences en matière de  veille, de planning stratégique, de relations publiques/presse, d’affaires publiques, et une part toujours croissante de communication digitale et réseaux sociaux.   Son objectif premier est de révéler une image crédible, sincère d’une organisation, d’un projet  et de dégager les valeurs qui s’y rattachent : « ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous défendons ». Puis, il cartographie les acteurs décisionnaires et les « influenceurs » grâce à une veille stratégique. Enfin, il doit susciter leur intérêt et les convaincre du bien fondé de la démarche. Pour mettre en œuvre une stratégie d’influence, il faut prendre en compte le temps. Il convient de penser sur le moyen et le long terme et avoir à l’esprit la citation de Joseph Kessel « changez vos stratégies et tactiques, mais jamais vos principes ».

Pour en savoir + :

http://www.influence-day.com/
http://www.regardscitoyens.org/transparence-france/etude-lobbying/
http://www.influenceursduweb.org/
http://www.communicationetinfluence.fr/
Aristote, Rhétorique, tomes 1,2,3, texte établi et traduit par Médéric Dufour, Les Belles Lettres, Paris, 1967.
Barthes Roland, « L’ancienne rhétorique », Communications n°16, « Recherches rhétoriques », Le Seuil, Paris, 1970
Breton Philippe, L’argumentation dans la communication, coll. Repères, La Découverte, Paris, 1996

« Les éléments, la nourriture, la veille, le sommeil, les passions, ont sur vous de continuelles influences. Tandis que ces influences exercent leur empire sur votre corps, les planètes marchent et les étoiles brillent. Direz-vous que leur marche et leur lumière sont la cause de votre rhume, de votre indigestion, de votre insomnie, de la colère ridicule où vous venez de vous mettre contre un mauvais raisonneur, de la passion que vous sentez pour cette femme ? »  Voltaire – Oeuvres complètes Garnier Tome 19, P. 464

Etes-vous transmedia ?

A l’heure où la démultiplication des supports est de de mise, le transmédia défini un univers cohérent se développant sur plusieurs médias de différentes natures : web série, jeu vidéo, livres, télévision, cinéma, webdocumentaire, objets dérivés, blogs… Autour d’une narration non linéaire, le spectateur est sollicité grâce à la complémentarité de médias, supports et histoires. Le transmedia est la suite logique du crossmedia (déclinaison d’un concept sur plusieurs supports et médias). La communication transmedia fragmente la narration sur divers médias et propose ainsi une multiplicité de contenus, qui peuvent être compris indépendamment des autres. Ce nouveau type de communication apporte un autre regard sur l’histoire, tout en formant au final un tout cohérent.

Selon Henry Jenkins, professeur de communication,  de journalisme et d’études cinématographiques à l’Université de Californie du Sud et fondateur des bases de la narration transmédia, c’est «  un processus où l’ensemble des éléments d’une fiction sont volontairement fragmentés en canaux médiatiques multiples afin de créer une expérience de divertissement unifiée et coordonnée. Idéalement, chaque média délivre une contribution unique et utile au déploiement de l’histoire. » Il a ainsi démontré comment l’industrie du Cinéma, avec des précurseurs comme les frères Wachowski  (Matrix), a inauguré une nouvelle façon de créer un univers de marque / film à travers des médias complémentaires. L’univers cinématographique s’est emparé tout naturellement de ce phénomène. De nombreux blockbusters ont été conçus dans une logique transmédiatique (Hobbit, Resident Evil, the Amazing Spider Man, The Dark Knight rises/Batman).

Chaque support par leur technologie apporte une approche complémentaire à l’histoire et optimise la communication en attisant l’attention et la viralité. Elle élabore des besoins et des réponses par phases, et s’articule sur des scénarii d’ensemble où chaque support renvoie à un autre.

Au-delà du cinéma, le transmedia est utilisé par des groupes tels que Muse ou Nine Inch Nails, dans le secteur automobile (Audi),  mais également par des ONG comme URBAN SURVIVORS pour Médecins sans frontières ou le dispositif transmédia d’Amnesty International. Il comprend le film de Marc Silver  WHO IS DAYANI CRISTAL ? sélectionné au festival de Sundance de 2013, ainsi que le film documentaire en quatres parties THE INVISIBLES de Marc Silver et Gael Garcia Bernal. L’ensemble est une campagne d’Amnesty sur la condition des migrants d’Amérique Centrale qui tentent d’atteindre les États Unis. Levées de fonds, prise de conscience, le transmedia est une stratégie opérationnelle pour engager durablement le public, en privilégiant l’interactivité et leur curiosité.

http://formatwebdoc.wordpress.com/2013/01/24/activisme-le-futur-sera-transmedia-ou-ne-sera-pas/

http://www.therabbithole.fr/

http://www.observatoire-numerique.nc

http://catherine.cuenca.over-blog.com

http://karleen.fr/

Tendances du digital 2013

la lettre Aquitaine numérique n°37

La marque Oxford propose au travers du Big Project de sélectionner un projet transmedia. Il y aura un vote pour départager les meilleurs projets et Oxford financera le Big One  à hauteur de 30 000€ Inscription jusqu’au 30/09/2013.